Timecatcher


©Adam Burton
J’ai commencé la photographie en me baladant sur les routes de ma région adoptive et à la recherche de la bonne lumière et d’un bon point de vue. Aujourd’hui encore, la photographie de paysages est une véritable passion, que ce soit en tant que photographe, bien entendu, mais aussi en tant que simple spectateur.

Depuis quelques mois, je me suis beaucoup concentré sur la photographie en studio (portrait) et ai quelque peu délaissé mon principal sujet. Cependant, la flamme ne s’est pas éteinte, loins de là. Il s’agissait simplement pour moi de voir autre chose, de faire une pause…

©Jay PatelEn effet, je considère la photographie de paysages comme étant particulièrement difficile à aborder. Il faut énormement de disponibilité et de patience, dont personnellement, je manque parfois ! Revenir régulièrement bredouille est une habitude à prendre, il faut savoir échouer.

De même qu’il faut prendre le temps, accepter de rester « planté » pendant des heures au même endroit en attendant LA lumière et surtout ne pas baisser les bras. Revenir sans cesse sur les mêmes lieux en espérant faire mieux que la fois dernière. Enfin, il s’agit d’apprendre à observer le ciel pour savoir si c’est le bon moment de partir ou non.

Finalement, j’applique tout cela assez peu, mais avec le temps, il faudra bien que je m’impose une certaine rigueur.

Il y en a qui ont vraiment pris le pli à l’instar des photographes du collectif Timecatcher. Patrick Di Fruscia (à l’origine du projet), Adam Burton, Ian Cameron, Jay Patel, Kenneth Kwan ainsi que Marc Adamus sont de véritables baroudeurs et des maîtres de leur art. Leurs paysages sont à tomber par terre et les lumières absolument fantastiques.

Ces photographes captent toute la beauté et toute la quintessence de ces lieux fabuleux : les Highlands écossais, le rivages de l’Oregon aux Etats-Unis, etc.

Leur travail est moteur pour moi et est une véritable source d’inspiration.

Le site : TimeCatcher – Experience The Beauty

8 thoughts on “Timecatcher

  1. Effectivement ça « décoiffe  » !
    Personnellement, j’ai un faible pour Ian Cameron. Ce dernier travaille avec de la velvia, cad synonyme de mesures spot. Images aux couleurs plus « naturelles » que ses collègues. Les possibilités du post-traitement sont telles que l’on doit pas (plus) savoir quand s’arrêter 🙂
    L’esprit TEAM est excellente. Bref, chapeau bas messieurs !!
    Pierre

  2. A ce que je sache (j’ai posé la question à Adam Burton) il y a très peu de post-traitement, même pour ceux qui bossent en numérique.

  3. Pour le post traitement, plus j’avance dans la photo (personnellement, le portrait et les concerts maintenant), moins j’en fait. Tout le monde pense l’inverse mais bon voilà, le fait est là. Je crois qu’au bout d’un moment, on fait la photo dont on a envie juste en appuyant sur le bouton. C’est ça l’expérience. Ces gars là en ont suffisament pour faire ces images extraodinaires sans même y penser (ce qui est souvent ennervant d’ailleurs 😉 ).

  4. Bizarrement, si le travail de Ian Cameron est grandiose, je préfère le rendu des autres travaux. Sans doute une habitude (de bosser un numérique). Cependant, ce gars travaille en moyen format hors je pense que le format web ne permet pas d’apprécier ses images à leur juste valeur. J’imagine qu’en tirage de très grande taille, ça doit faire toute la différence 🙂

  5. Formé à l’école argentique, je « découvre » depuis quelques mois le thème du paysage pris par un appareil numérique. Le « ressenti » que l’on peut avoir devant de telles images diffère de celui résultant d’une pellicule Velvia par exemple. Et cela sans que l’on puisse dire, bien entendu, que l’une est meilleure que l’autre… !

  6. Bonjour à vous,

    Que penser des stages proposés par Ian Cameron en Ecosse ? J’y vois personnellement un avantage immédiat: se trouver rapidement sur les lieux « photogéniques » par sa connaissance évidente du terrain.
    Pierre

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